Marcher pour préserver les fonctions cérébrales à 50 ans

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Après plusieurs années de recherche, les bienfaits de la marche sur le cerveau des personnes âgées ont été confirmés par une étude américaine. La marche est en fait bénéfique sur les fonctions cognitives tout en réduisant le risque de la maladie d’Alzheimer.

Les bienfaits de la marche sur la capacité intellectuelle

Après plusieurs études menées par des chercheurs de différentes nationalités, les bienfaits de la marche sur le cerveau des personnes âgées ont été confirmés par les chercheurs américains. Selon leur étude, la simple habitude de marcher réduit considérablement les effets de la vieillesse sur les facultés intellectuelles. Après 1,8 kilomètres parcourus, les personnes âgées réduisent de 13 % le risque d’altération de leurs fonctions intellectuelles. Cela veut dire qu’au fur et à mesure des kilomètres, elles ralentissent le vieillissement de leur cerveau. Il est donc recommandé au senior de pratiquer davantage d’exercices physiques, sans forcément faire le marathon. Selon cette même étude, la marche est aussi un bon Allié pour limiter le risque de développement de la maladie d’Alzheimer. Ce constat est valable même chez les personnes âgées présentant des prédispositions génétiques. Toutefois, il tient compte des facteurs de risque de chaque individu.

Une étude menée auprès de 6 000 individus

Après les résultats de plusieurs études de moindre importance menées auparavant, des chercheurs américains essayent d’apporter une confirmation. Pour ce faire, ils ont mené leur étude auprès de 6 000 femmes âgées de plus de 65 ans. Il faut savoir qu’au début de l’étude, tous les sujets ne présentaient aucun signe de déclin cognitif et physique. Ils ont ensuite été suivis durant 6 à 8 ans. A la fin de l’étude, les chercheurs ont effectué une évaluation de leurs performances intellectuelles en fonction de leurs activités physiques, sur la base de la distance parcourue chaque semaine. Regroupés en plusieurs groupes suivant leur habitude sportive, on a constaté que les femmes les plus actives présentaient moins de risque de déclin cognitif. Concrètement, seuls 17 % d’entre elles étaient susceptibles d’enregistrer un déclin cognitif dans les années à venir, contre 24 % pour les femmes les moins actives.

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